La pratique du sport est associée à de nombreux effets bénéfiques, et ce, quels que soient les niveaux de pratiques. Néanmoins, elle est également à l’origine de nombreuses blessures qui peuvent avoir des impacts non négligeables sur la qualité de vie et la santé de l’individu.
Qu’entend-on par blessure ?
Les premières acceptations de ce terme renverraient naturellement vers la considération d’un état diminué par un traumatisme physique. Mais lorsque l’on s’intéresse de plus près à cette problématique, on s’aperçoit que la blessure peut être également entrevue comme une souffrance morale…Dès lors, il est intéressant de voir que, non seulement, la blessure peut être appréhendée sous 2 prismes différents élargissant ainsi les interventions de soins et prévention, mais également, de conclure qu’au final, encore une fois, c’est ici l’énième illustration d’un lien inextricable entre le physique et le mental.
Les conséquences psychologiques de la blessure
La blessure de longue durée marque le sportif, le perturbe, le renvoie à des questionnements, et peut être un tournant majeur d’une carrière, jusqu’à en imposer son arrêt. Elle renvoie à une perte de capacités physiques, perte des objectifs, perte d’autonomie, de liberté, perte d’intégration au groupe…Cette sensation de pertes peut alors engendrer des états émotionnels particuliers chez le sportif blessé pouvant se sentir dévasté et ressentir de l’anxiété, de la frustration, de la déprime.
La perte associée à la blessure de longue durée a amené certains chercheurs à comparer cette situation à celle du deuil lorsque l’on observe les phases par lesquelles le sportif blessé est susceptible de passer :
- le refus de sa blessure et de ses conséquences ;
- la colère relativement intense (contre son kiné, son entraîneur, ses partenaires d’entraînement…) ;
- la négociation (sur l’objectif de reprise, sur les contenus de la rééducation…) ;
- la dépression, lorsque le sportif prend conscience qu’il ne peut pas négocier ;
- l’acceptation, accompagnée d’états émotionnels plu propices à sa réhabilitation et à l’atteinte des objectifs fixés par le corps médical.
L’apport de la dimension mentale dans le cas d’un sportif blessé
Au stade de la blessure, il faut s’interroger sur quels peuvent être les moyens d’accompagner le sportif blessé afin d’en optimiser son processus de réhabilitation. Après les périodes de refus et de colère, il est pertinent de mettre en place un suivi des états affectifs liés à ce vécu de blessure, c’est-à-dire de mesurer, chaque semaine, les états d’humeur vécus par le sportif (tension, déprime, colère, vigueur, fatigue, confusion) = Profile of Mood States (POMS). Il sera également intéressant de de mesurer le locus de contrôle spécifique à la blessure afin de suivre les évolutions de sensation de contrôle qu’à le sportif sur son vécu (sachant que cela conditionne fortement la qualité du processus de réhabilitation).
La plupart des athlètes blessés de haut niveau font appel à un préparateur mental pour affronter cette situation très difficile psychologiquement.
J’ai ainsi demandé à 2 athlètes de haut niveau, Maëva DANOIS et Manon CARBONE, ayant chacune connu une blessure importante il y a environ un an, de me raconter leur histoire et comment elles ont fait face à ce moment parfois plus douloureux mentalement que physiquement.
Bonjour les filles, merci à toutes les 2 d’avoir accepté de répondre à ces quelques questions.
1/ Tout d’abord, pourriez-vous vous présenter en quelques mots svp ?
Maeva : Bonjour Nathalie, Manon et tous les lecteurs. En quelques mots pour me présenter : athlète de haut niveau Normande depuis 8 ans pratiquant le ½ fond (3000m steeple). Je suis arrivée sur Paris pour m’entrainer dans le cœur du bois de Vincennes à L’INSEP il y a 5 ans pour concilier en parallèle mes études de pédicure-podologue à l’école D’ASSAS.
Manon : Tout d’abord bonjour à tous et merci, à Nathalie de m’offrir cette opportunité, et à vous tous pour votre lecture. En quelques mots, je suis masseuse-kinésithérapeute de profession depuis juin 2016, j’ai commencé l’athlétisme assez tard en junior 2009, j’ai actuellement un niveau national, et les disciplines où je prends le plus de plaisir sont le 800/1500m.
2/ Il y a peu de temps, vous avez connu chacune une blessure importante qui vous a éloignées des pistes pendant plus d’un an. Pouvez-vous nous raconter ce que vous avez eu et comment cela s’est passé ?
Maeva : Le 27 mai 2018, lors d’un meeting en Belgique sur 3000m steeple, mon genou a cédé sur la réception de la rivière, je n’ai pas pu me relever, l’articulation ne tenait plus et la douleur fut tellement brutale que l’évacuation de la piste s’est faite sur civière. Le diagnostic n’était pas encore posé mais mon expérience professionnelle m’a très vite fait comprendre que je venais de me rompre le ligament croisé.
Manon : J’ai eu une rupture totale du tendon d’Achille gauche associée à un décollement myo-aponévrotique du soléaire le samedi 15 juin 2019 lors d’un meeting sur 1500m après 3 semaines de stage à Font Romeu. Dans les derniers 200m, quand j’ai voulu accélérer j’ai senti une douleur inhabituelle dans mon tendon mais je ne me suis pas inquiétée plus que ça (inhabituelle dans le sens où j’avais une enthésopathie chronique du tendon d’Achille depuis 3 ans mais en bonne voie de guérison grâce au PRP en février, avec un syndrome tarsien traité en mai par infiltration…). J’ai donc gardé mon allure et attendu la sortie de virage pour produire mon effort de fin de course, et là j’ai ressenti un craquement au niveau du tendon, puis un deuxième lors d’un second appui et j’ai été projeté violemment au sol à 50m de la ligne d’arrivée (cf photo) alors que j’étais en train de bouclée mon 1500 toute seule en 4’21/23’’, synonyme de record et qui laissait présager de belles choses pour le reste de la saison…
3/ Quand vous avez eu le diagnostic du médecin, quelle a été votre première réaction ?
Manon : J’ai eu le diagnostic du médecin 2 jours après ma blessure le lundi matin. Bien que j’ai été admise aux urgences le samedi soir, je n’ai pas vu de médecin, aucun examen, ils m’ont gardée 4h pour me faire sortir à plus de minuit avec du Doliprane et à me débrouiller pour trouver une attelle et des béquilles dans une pharmacie de garde. Cela a juste confirmé ce que je pensais déjà et fait envoler l’espoir d’une blessure minime même si je savais très bien au fond de moi que ça n’était pas le cas. Dès que j’ai ressenti le premier craquement j’ai su ce qu’il se passait du fait de mon métier ou des témoignages, je ne sais pas…mais je savais. Il fallait maintenant affronter la réalité et commencer le travail d’acceptation.
Maeva : Dès le lendemain après avoir passé une IRM : rupture complète du ligament croisé antérieur du genou droit associé à une rupture partielle du ligament collatéral latéral. On pourra même y ajouter une fracture morale après cette annonce du médecin.
4/ Par quels états émotionnels êtes-vous passées durant ces longues périodes de convalescence ?
Manon : Je dirais qu’il y a eu différentes étapes d’acception mais avec comme fils rouge la frustration et la hargne.
Quand
je suis tombée c’est toute
ma personne qui s’est écroulée parce
que je vis à travers l’athlétisme, ce qui n’est pas forcément
une bonne chose…
J’étais en colère,
frustrée, triste, dégoûtée, dépitée mais
paradoxalement assez sereine parce
que tout de suite j’ai ressenti que j’avais la
force de pouvoir surmonter cette blessure,
que j’étais capable de revenir
peu importe le temps que ça prendrait…je
me suis dit « ah
ouais, tu me fais ça ! Ok ben t’inquiète pas je reviendrai encore
plus forte ! Et je vais montrer de quoi je suis capable ».
Et cette énergie ne m’a jamais quittée, malgré toutes les larmes
que j’ai pu verser… Je pense que tout de suite je
l’ai pris comme un défi de
plus à relever. Tout ce qui nous arrive dans la vie c’est pour une
raison…même si au départ c’est négatif, cela nous apportera
forcément quelque chose de positif par la suite…
Deuxième coup dur avec le diagnostic de phlébite, synonyme d’opération impossible et donc de convalescence encore rallongée…et surtout de mariage en béquille et botte…ce qui a été le plus dur à accepter. Là c’était la panique je ne voulais pas passer encore à côté d’un moment des plus importants de ma vie en le vivant en tant que spectatrice, assise sur une chaise…
Ce qui m’a aussi marqué et fait paniquer, perdre pied, c’est quand j’ai eu la botte. Au bout d’1h, je ne la supportais déjà plus, elle me faisait super mal alors que j’allais devoir la garder pendant 3 mois 24h/24h…j’ai compté les jours !!!
Au début,
de la blessure c’est le plus facile, on a beaucoup
de soutien,
et j’avais notre mariage à préparer donc j’avais l’esprit
occupé…
Après
c’est
plus dur, la
solitude s’installe,
on a l’impression
que personne ne comprend ce qu’on vit, oublie…pense
que l’on va mieux mais
la souffrance
est toujours aussi vive…je
me suis sentie très seule, triste,
j’avais l’impression
d’être un boulet, de
servir à rien,
je me suis beaucoup coupée
socialement et du monde de l’athlétisme pour moins souffrir(et
ne pas être désagréable…). Le CERS a été un second souffle de
ce côté-là, j’y ai rencontré de superbes personnes avec qui je
suis toujours en contact…
La
troisième phase difficile c’est lorsque j’ai enlevé
ma botte, c’était
une délivrance…mais en
même temps c’est là qu’on
réalise tout le chemin, le travail, qui reste vraiment à parcourir
car c’est là qu’on
voit tous les dégâts, déficits, handicaps…
Pour
moi le plus dur
a
été le
retour à l’entraînement, quand
on peut rependre
la « course », et
qu’on est confrontée à la réelle
perte athlétique.
J’avais honte de
ce que je faisais, d’être sur la piste…je
voulais me cacher…je
n’avais aucun
plaisir à courir alors
que quelques
semaines auparavant j’étais
toute contente
de
pouvoir trottiner 30’’ …
Pour faire disparaître tout ce
mal être, cette oppression
dans la poitrine,
la douleur
de la frustration, je
n’ai pas trouvé d’autre moyen pour m’apaiser et d’être un
peu plus en paix, que le travail sans relâche, pas
question d’avoir de regrets.
J’ai eu du mal à savourer les
progrès durant la rééducation car ce n’était jamais assez bien,
trop loin de ce j’avais perdu…
Maeva : Absolument toutes !!! Des montagnes russes émotionnelles, joie, frustration, tristesse, peine, rage, colère, abandon et puis Résilience.
5/ Avez-vous été accompagnées psychologiquement pour faire face à cette situation ? Si oui, qu’avez-vous mis en place et quels en ont été les bénéfices ?
Maeva : Même si dans cette course on part seule contre soi-même, les personnes de mon entourage ont fait office de prise solide sur ce mur d’escalade, dans l’espoir d’atteindre le sommet. Psychologiquement, ma préparatrice mentale ne m’a jamais lâchée, nous avons attendu un peu avant d’axer notre travail sur la performance, il fallait que je fasse le deuil de la blessure, dès que je m’en suis sentie capable, nous avons repris notre travail de visualisation, d’imagerie mentale, qui avait été exploité dans les années précédentes et qui s’était avéré très concluant.
Manon :
J’ai
été accompagnée
au CERS par
une psychologue
du sport qui
m’a vraiment beaucoup aidée par des séances
d’hypnoses notamment,
elle m’a permis de prendre conscience de certaines choses qui
m’ont permis
d’avancer et de grandir personnellement,
vraiment dommage que notre collaboration se soit arrêtée…sinon je
n’ai pas fait appel à mon coach mental, je ne courrais plus alors
à quoi bon ?
6/ Où en êtes-vous aujourd’hui ? Etes-vous complètement guéries ?
Manon :
Dans deux semaines, ça fera un an, je ne suis pas
encore totalement guérie,
j’ai encore des déficits
de force et
de
propulsion au
niveau du triceps sural qui me provoquent des douleurs
si je
mets trop
d’intensité ou de
volume dans
les entraînements…je dois encore adapter, je ne suis pas
encore libre…mais ça c’est rien je peux recourir, faire du sport
et je reprends enfin du plaisir !
D’un
point de vue mental, je
ne pense pas
être guérie totalement non plus,
il y’a encore énormément d’émotions et des larmes qui
remontent quand j’évoque cette période que j’essaie d’enfouir,
d’oublier pour continuer d’avancer encore et encore …et quand
on évoque la compétition
sur 1500m avec
mon entraîneur, l’image
du finish me revient en pleine face avec
une montée
d’angoisse…
Maeva : J’estime être complètement guérie de cette blessure, sur le plan physique, tous les déficits ont été comblés et la blessure a été une source d’apprentissage et de reconnaissance physique.
7/ Comment vous sentez-vous psychologiquement aujourd’hui ? Est-ce que cette expérience, sûrement douloureuse, vous a permis de prendre conscience de l’importance de certaines choses et ce qui ne l’était peut-être pas auparavant (adaptation dans la pratique de l’entraînement, importance de la dimension mentale…) ?
Maeva : Il y a encore des périodes de doute, mais celles-ci étaient déjà présentes avant la blessure, je dirais que j’ai pu retrouver le chemin de l’entrainement sans appréhension et d’une autre manière. La blessure m’a plus apporté de bénéfices qu’autre chose, je l’ai accueillie comme un challenge et comme un défi de la vie, rien n’arrive par hasard. C’est une expérience qui m’a convaincue que la dimension psychologique et mentale était bien au-dessus de tous les autres aspects de l’entrainement. Et c’est là-dessus que je m’appuis aujourd’hui pour rebondir dans toutes situations de la vie.
Manon :
Aujourd’hui, psychologiquement, je me sens beaucoup
mieux, je
retrouve petit à petit confiance en moi et ma joie de vivre car je
reprends du plaisir à courir et même encore plus qu’avant…la
blessure m’a permis de prendre
conscience qu’il
vaut parfois mieux se reposer que de tirer sur la corde…(le repos
est parfois plus bénéfique qu’une séance). D’apprendre
à écouter davantage mon corps, les douleurs,
même si j’ai encore du travail là-dessus, je veux toujours en
faire trop mais je me suis calmée… mais avec la natation et les
sorties vélos il y a de quoi s’amuser pour faire du volume sans se
blesser, en étant progressif bien sûr …!
J’ai
aussi pris conscience que l’athlétisme
me permettait de me construire mais
qu’il fallait aussi que j’apprenne
à m’affirmer et m’accepter différemment
pour pouvoir justement aller encore plus loin dans ma passion.
8/ Pensez-vous continuer la préparation mentale (ou y avoir recours si ce n’était pas le cas) dans la suite de votre carrière d’athlète ?
Manon : Je pense que j’aurai besoin à nouveau de coaching mental peut être notamment pour un éventuel blocage en fin de course mais actuellement je n’en ressens pas le besoin. J’avais déjà fait un gros travail avant ma blessure, je n’ai pas pu l’exploiter mais ce n’est pas perdu au contraire je le comprends encore plus maintenant, il faudra sûrement encore l’approfondir par la suite…
Maeva : J’estime qu’une bonne préparation mentale doit amener l’athlète vers une autonomie et une propre gestion de soi-même. Je continue de consolider les acquis de la prépa mentale seule aujourd’hui. Ma préparatrice reste cependant à ma dispo quand je ne parviens pas à trouver des réponses à mes questions.
9/ Durant la blessure, qu’avez-vous fait pour vous maintenir en forme ?
Manon : Les 4 premiers mois, une journée type c’était 8h-12h rééducation (surtout entretien de tout le reste du corps…), puis « natation » qu’avec les bras 4/5 fois par semaine le midi…puis 4 « musculation aérobie » par semaine l’après-midi.
Puis 1 mois au CERS, donc rééducation / réathlétisation intensive toute la journée.
A mon
retour j’ai pu commencer
le vélo et
je suis « tombée dedans » grâce
à Justine Guérard, vraiment
une super triathlète par son niveau et sa belle personne…elle m’a
proposé de rouler avec elle, du coup c’était 4
sorties semaine de
pur plaisir… je l’en remercie beaucoup pour ça car elle m’a
redonné un second souffle…
Au fur et à mesure le
retour à la course s’est rajouté
aux des séances de vélo et de natation, musculation.
J’ai
continué à faire tout ce que je pouvais qui n’était pas contre
indiqué et dangereux pour m’entretenir et revenir le plus vite
possible…
Maeva : Je ne me suis jamais autant entrainée depuis la blessure : la rééducation, réathlétisation, entrainements croisés, les journées étaient bien remplies et les objectifs que je me fixais rythmaient mes séances.
10/ Nous sommes dans la période post-blessure pour toutes les 2, comment évalueriez-vous votre état physique ? Votre état mental ?
Maeva : Sur une échelle de 1 à 10 (1 étant faible 10 étant le top) : l’état physique et mental seraient à 8/10.
Manon : Malgré que je ne sois pas totalement guérie je me sens plus forte physiquement et mentalement, je n’ai plus peur de la compétition, des autres filles, d’être déçue du résultat d’avoir honte de moi…l’important c’est de pouvoir vivre sa passion…et se battre avec soi-même les autres sont là pour nous aider à nous surpasser.
11/ Quels sont vos objectifs à moyen et long terme ?
Maeva : A moyen terme : les championnats de France Elite, long terme : entretenir la notion de plaisir : c’est pour moi la clef de la porte vers la performance.
Manon :
Mes objectifs à moyen terme, pouvoir récolter
les fruits de mon dur labeur, par
exemple lors des championnats de France élite (s’ils ont lieu),
mais je ne sais pas encore sur quelle distance…
A
long terme, je rêve de sélections en équipe de France, et d’aller
le plus loin possible jusqu’en
2024…
12/ Outre la pratique de l’athlétisme, serait-il possible de nous dire quelles sont vos autres passions ?
Maeva : Le ukulélé, le vélo, le vin rouge avec du fromage, parler avec mes patients, manger des framboises et rire beaucoup.
Manon : Mes autres passions : le vélo, la cuisine « Healthy », mon métier de masseuse-kinésithérapeute, les animaux et la mode.
13/ Si vous auriez un message à faire passer à tous les coureurs compétiteurs, de tous niveaux, qui se préparent assidument pour parvenir à leurs objectifs, quel serait-il ?
Manon : Le message que j’aimerais faire passer, il y en aurait deux :
« Croyez en vos rêves !!! Personne n’a le droit de vous dire que vous n’êtes pas capable de réussir. Tant que vous respectez votre corps, votre esprit et que vous ne cessez de croire en vous, tout est possible… »
« La blessure nous fait grandir, nous rend plus fort et nous sublime, ce n’est pas une fatalité…il faut en tirer des leçons, s’adapter pour pouvoir continuer d’avancer et de progresser encore plus haut, plus vite et plus loin »
Tout ceci n’aurait peut-être pas été pareil si je n’avais pas, en amont, mis en place une préparation mentale.
Comme pour Maeva, cette dernière m’a permis d’accepter et de rebondir plus rapidement, mais j’en connais une autre qui est très bien placée pour en parler également.
Je pense qu’en plus d’un savoir, Nathalie à l’avantage d’avoir un vécu, et de bien connaitre le monde du sport, mais aussi de l’entreprise et de la communication.
En espérant vous avoir inspirés et convaincus de l’utilité de l’entrainement mental.
Bisous à tous et merci d’avoir pris le temps.
Maeva : Quoiqu’il se passe dans votre carrière : prenez chaque opportunité comme une expérience supplémentaire qui vous rendra meilleur. Il est difficile d’être à l’écoute de son corps, alors combler ce manque d’écoute par des plaisirs de la vie, et surtout : si la prépa mentale est une chose qui vous intéresse : Nathalie sera vous transmettre des valeurs et des Tips de la meilleure façon possible, j’en suis certaine.
Un grand merci à toutes les 2 et bon courage pour la suite !